Poussés par une famine sans précédent, trois amis, Kaya, Ivar et Oswald, prennent le risque de braconner sur les terres de leur seigneur, mais son fils les surprend. Au terme d’une lutte acharnée, ils laissent le noble pour mort. Capturés et jugés pour tentative de meurtre, les trois amis sont condamnés à ingérer un parasite qui va les transformer en « berserkirs ». Au bout de sept jours de lente métamorphose, ils seront devenus des hommes-bêtes, et leur raison s’abîmera dans une rage inextinguible. Le temps de cette transformation, ils sont enfermés dans Hadarfell, un ancien royaume abandonné, dont le passé et l’histoire ont été engloutis par le temps…
L’aube grisaillait à l’horizon quand Ivar quitta la forge. Soufflant dans son col pour se réchauffer, il s’engouffra dans les étroites ruelles du village. À cette heure, la grande majorité du bourg dormait encore et le jeune homme comptait sortir sans être vu.

Depuis le temps que j’entendais parler de cette auteure ! Entre Le Roi des fauves, Les Loups chantants et le dernier Le Dieu oiseau, je ne savais pas par lequel commencer. Puis on m’a conseillé Le Roi des fauves et j’ai foncé… et j’ai été malheureusement déçue. Je crois que j’ai ressenti la même chose qu’avec le premier tome de La Voie des oracles d’Estelle Faye, une autre auteure française. J’ai bien aimé l’univers et quelques idées et leur développement, mais j’ai eu du mal avec les personnages et surtout avec le déroulement de l’histoire.
Ivar, Kaya et Oswald, trois amis habitant le même village, tentent de subvenir aux besoins de leur famille comme ils le peuvent. Jeunes et téméraires, ils décident de franchir les terres du Jarl pour chasser illégalement. Malheureusement, ils se font évidemment prendre et c’est à ce moment que la situation va totalement être bouleversée. S’en sortant presque sains et saufs, les trois voleurs pensent avoir tué le Jarl et repartent chez eux comme si de rien n’était. Ivar s’inquiète de ses actes mais rapidement, il se pose la question : n’aurait-il pas été mieux de le tuer une fois pour toute ?
Car, étonnamment, Ivar, Kaya et Oswald sont arrêtés et envoyés à la ville afin d’être punis pour leur crime. Et la sentence tombe de la voix d’un fantôme, le Jarl. Seulement estropié, celui-ci prend un malin plaisir à tenir la vie de ces trois misérables dans sa main. Et au lieu de leur offrir la mort, il leur promet un avenir beaucoup plus douloureux.
– Je t’attendrai, Ivar…
La lumière s’éteignit brutalement.
– … dans les ténèbres.
Lâchés avec d’autres prisonniers sur les terres des berserkirs, des hommes devenus bêtes par un parasite, Ivar, Kaya et Oswald sont condamnés à devenir eux-mêmes des monstres. Vivant une lente transformation, ils vont devoir se défendre face à eux-mêmes, aux autres prisonniers belliqueux et aux chasseurs qui viendront bientôt les pourchasser. Leur seul espoir est le Roi des fauves mais il ne sera pas facile à trouver. Les trois amis devront faire preuve de courage et de détermination afin de parvenir jusqu’à cet étrange individu qui leur promet de les aider. Mais que devront-ils donner en échange ?
Comme je l’ai écrit au début de ma chronique, le récit a tout l’air d’être intéressant. Malheureusement, je me suis rapidement perdue face à la lenteur du récit qui prend tout son temps pour nous mener vers l’action, le point culminant de l’histoire. Les cent premières pages ont été particulièrement dures à lire pour moi alors que l’on suit les trois personnages au sein de leur village.
Je n’arrêtais pas d’attendre le moment où ils allaient devoir combattre les transformations de leur propre corps et même à ce moment-là, je n’ai pas réussi à rester captivée par l’intrigue. Les personnages principaux m’ont paru inintéressants, très loin d’être attachants ou sympathiques. Le Roi des fauves, qui est tout de même le nom choisi pour titre, est totalement au second plan. Et même si l’on comprend finalement le choix du titre, j’aurais aimé davantage de développement autour du personnage de Falko qui est finalement assez creux.
Je ne sais pas vraiment ce qui aurait pu être transformé dans ce roman pour que j’accroche. Sans doute le rythme et le déroulement de l’histoire qui ne m’ont vraiment pas convenu. Mais je compte tout de même poursuivre la découverte de la bibliographie d’Aurélie Wellenstein après ce roman. Le Dieu oiseau me fait particulièrement envie et je pourrais voir si c’est le style de l’auteure qui me rebute vraiment.
Après avoir cédé au désespoir, une furieuse envie de vivre lui insufflait la force de se battre.
L’idée de base est très bonne, l’homme qui combat son propre corps face à sa transformation, mais j’ai trouvé lé rythme trop lent avec trop de descriptions et les personnages m’ont paru inintéressants et souvent peu exploités.

Sortie : mai 2015
Édition : Scrineo (Jeune adulte)
Genre : Fantasy, Jeunesse
284 pages
J’ai été aussi déçue par le roman. En terminant le roman j’avais l’impression que c’était juste le début d’une histoire, genre la préface d’une histoire plus grande et donc j’étais hyper frustrée ! Je n’ai pas encore eu l’occasion de lire d’autres de ses romans, cela m’a quelque peu refroidie.
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Oui, j’ai eu la même impression ! C’est vraiment dommage parce que le sujet avait l’air très intéressant. Mais trop lent pour moi et les descriptions m’ont vraiment refroidi. C’est vrai que je ne pense pas lire tout de suite autre chose de l’auteure mais Le Dieu oiseau m’intrigue bien.
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C’est vrai que le début est lent, mais je pense que c’est volontaire pour que l’on puisse bien cerner les personnages… Mais un peu plus de rebondissements aurait sans doute été bien venus.^^
Pour ma part, j’ai bien aimé cette histoire néanmoins, je comprends ce que tu as ressenti, surtout si tu n’as pas du tout accroché aux trois « héros ». Je te rejoins totalement concernant ta deception pour le roi des fauves qui est très peu présent et pas du tout développé… Je m’attendais à plus en le voyant nommé sur la couverture…
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J’aimais bien Oswald mais je l’ai trouvé trop en retrait et je n’ai pas du tout aimé le personnage de Kaya et ses agissements. Au final, j’ai surtout réussi à cerner Ivan.
Mais avant ça, j’ai trouvé la mise en place de l’intrigue bien trop lente ^^
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J’y jetterai un œil à l’occasion 🙂
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Tu pourras lire je pense des chroniques beaucoup plus élogieuses. Pour ma part, ça n’a pas été une franche réussite ^^
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