Les légendes parlent d’une race d’extraterrestres fabuleuse parcourant lentement l’espace, aux manettes de gigantesques vaisseaux à l’apparence de cités d’ombre… Moi, Karoly d’Branin, je leur ai voué ma vie, et mes inlassables recherches m’ont enfin permis de les localiser. Avec mon équipe, nous avons embarqué à bord de l’Armageddon, vaisseau du commandant Royd Eris. Et dans peu de temps, les volcryns seront enfin à notre portée. Mais en attendant, l’ambiance est de plus en plus pesante entre nous… Royd Eris refuse d’apparaître physiquement, préférant user d’hologrammes et de communicateurs muraux … Et Thale Lasamer, notre télépathe, fait état d’une menace sourde et mystérieuse… Peu importe ! Mes volcryns sont tout proches, et je ne les laisserai pas filer !
Du même auteur :
⤷ Le Trône de fer : Le Trône de fer tome 1 . Le Donjon rouge tome 2 . La Bataille des rois tome 3 . L’Ombre maléfique tome 4 . L’Invincible Forteresse tome 5 . Intrigues à Port-Réal tome 6 . L’Épée de feu tome 7 . Les Noces pourpres tome 8 . La Loi du Régicide tome 9 . Le Chaos tome 10 . Les Sables de Dorne tome 11 . Un festin pour les corbeaux tome 12 . Le Bûcher d’un roi tome 13 . Les Dragons de Meereen tome 14 . Une danse avec les dragons tome 15 .
« Dans les temps reculés où l’on mettait en croix Jésus de Nazareth, le volcryn se trouvait dans la Voie lactée, à moins d’une année-lumière de la Terre. Mais quand, sur Terre, se déclenchèrent les nouvelles Guerres du Feu, le volcryn faisait déjà route vers Poséidon et ses mers mortes. »

Et non, George R.R. Martin n’a pas uniquement écrit la saga Le Trône de fer dont tout le monde parle. Et l’auteur ne s’est pas non plus essayé qu’au genre fantasy. Après Game of Thrones, une nouvelle adaptation, Nightflyers, naît d’un roman de science-fiction de l’écrivain. Et je me suis dis que ça serait bien de découvrir le livre avant de me décider ou non à commencer la série. Les voyages dans l’espace, c’est pas trop mon truc mais je dois dire que maintenant, Nightflyers fait partie de mes nouvelles séries à découvrir.
Avant le mois de décembre, je ne connaissais absolument pas Le Volcryn et je suis finalement bien contente d’avoir sauté le pas et de connaître maintenant George R.R. Martin pour autre chose que sa grande épopée à Westeros. Avec son équipage choisi sur mesure, le commandant Karoly D’Branin espère enfin pouvoir découvrir les volcryns, une espèce presque inconnue perçue comme un mythe et qui habiterait sur une autre planète lointaine.
Embarquement à bord de l’Armaggedon de Royd Eris, un commandant secret et solitaire qui ne se manifeste que par le biais d’hologrammes. Alors que l’expédition permet à l’équipage de se connaître davantage et de se découvrir des similitudes et oppositions, les membres du vaisseau commencent à s’interroger sur l’isolement de Royd. Cacherait-il quelque chose ? A-t-il un lien avec la menace mystérieuse que ressent Thale Lasamer, le télépathe de la bande ?
L’intrigue spatiale se transforme bientôt en huis-clos inquiétant et oppressant où les personnages savent qu’un danger les guette sans en connaître l’identité. Bientôt, la violence entre dans l’équation et la survie de ces explorateurs n’est plus aussi certaine. Karoly D’Branin et Melentha sont bien décidés à comprendre ce que cache l’Armaggedon et ce que tait Roy Eris.
George R.R. Martin sait comment créer une atmosphère de doutes et de périls entourant des personnages incertains de leur sort mais confiants envers leurs capacités. On se laisse complètement porté par ce récit qui devient de plus en plus stressant et écrasant. Malheureusement, les personnages n’ont pas le droit au même traitement, D’Branin, Melentha et Royd Eris étant privilégiés par l’auteur au détriment des autres aventuriers de l’espace qui eux, sont peu exploités.
En parlant d’un manque d’approfondissement, et ça m’étonne de le mentionner venant de l’auteur qui peut décrire pendant des pages les lieux de Westeros, mais il manque quelques éléments dans cet univers pour qu’il soit des plus intéressants. Certaines choses m’ont échappée comme le système de hiérarchie sur certaines planètes auxquelles sont natifs la plupart des personnages ou les différentes races d’êtres vivants au sein de cet univers.
J’aurais apprécié davantage de développements de ce côté-là, au moins pour éviter les répétitions au sein des dialogues et de la narration. Oui, on a compris que Melentha était un modèle perfectionné et qu’elle avait toujours un coup d’avance sur les autres et il n’était pas nécessaire de répéter autant de fois ces faits tout au long de l’histoire. En bref, malgré quelques bémols, Le Volcryn a été une bonne découverte moi qui ne suis pas fan d’histoires de science-fiction dans l’espace.
« Il avait ses propres horaires, préférait le travail au sommeil et n’aimait rien tant que discourir à n’en plus finir sur ce qui constituait sa marotte et l’objet de sa chasse : les volcryns. »
Un huis clos très bien mené où l’atmosphère devient de plus en plus oppressante au sein de ce vaisseau où les personnages vont devoir découvrir la vérité pour tenter de survivre.

Sortie : février 2015 (1e éd. : 1982)
Édition : ActuSF (Hélios)
173 pages
Très sympa, cet article !
Ça donne envie de découvrir le livre ! 🙂
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Merci ! C’est une bonne manière de découvrir George R.R Martin dans autre chose que Le Trône de fer. C’est totalement différent tout en étant très intéressant.
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