Dans un monde où la magie élémentaire est considérée comme une hérésie, Siobhan, jeune fille de 16 ans au caractère bien trempé, est réduite en esclavage pour avoir pratiqué la pyromancie. Elle qui n’aspirait qu’à vivre l’aventure et découvrir le monde, voit ses rêves soudain piétinés. Alors qu’elle est vendue à une riche famille du sud, Siobhan pourra-t-elle revenir à temps pour éviter un drame ? Le prix pour accéder à ses rêves n’est-il pas trop cher payé ?

C’est bizarre de devoir juger d’une histoire sur sa préquelle mais c’est aussi une bonne opportunité de découvrir l’étendue de l’univers et les personnages principaux dont on suivra les aventures au commencement de la trilogie autoéditée. Le Prix de la liberté est donc une courte histoire dune cinquantaine de pages racontant les origines de l’héroïne d’Erhetylia, Siobhan. Dans un monde où la magie élémentaliste a été proscrite, ceux doués de dons sont dénoncés puis asservis afin que jamais ils ne puissent se servir de leurs pouvoirs et combattre les hommes communs.
Siobhan vit une vie tranquille au coté de ses parents et de son frère en travaillant dans la taverne de son oncle. N’ayant pas sa langue dans sa poche, elle est prompte à se créer des ennuis, même avec ceux qui ont les meilleures intentions. Mais voilà, elle ne veut d’une vie paisible comme celle de ses parents dans leur village. Elle veut découvrir le monde, voir de ses yeux ce qu’il recèle, ce qu’il cache. Partir l’aventure, être quelqu’un, plus qu’une femme mariée enchainée à ses obligations.
Malheureusement, la vie semble lui jouer un mauvais tour devant bien plus dramatique suite à un événement crucial dans sa vie. Bientôt, un choix lui sera demandé, elle pourrait prendre finalement en main sa destinée alors qu’elle est témoin d’une vérité assimilée à une légende pour tous. Globalement, cette histoire a de quoi plaire et crée les bases de cette univers fantasy auquel je suis plutôt curieuse de me frotter. Seulement, c’est en espérant que le premier tome soit bien plus développé que cette courte nouvelle. Tout se déroule très vite, trop vite et on n’a pas réellement le temps de s’émouvoir du sort de Siobhan et de comprendre les enjeux auxquels elle doit faire face.
En comprenant bien que cette préquelle sert d’introduction, j’aurais apprécié que celle-ci soit davantage détaillée et immersive afin que les émotions de l’héroïne soient plus mises en valeur et donc plus impactantes à la lecture. On suit un enchaînement d’événements de manière trop précipitée pour qu’on puisse prendre le temps de les apprécier. C’est une histoire qui tient la route mais qui n’offre pas son plein potentiel. C’est pour cela que je suis particulièrement curieuse de voir ce que donnera le premier tome, l’imagination de l’auteure semble débordante et son univers intrigant. Merci à Meryma Haelströme pour m’avoir fait découvrir son livre.
Une préquelle intéressante avec un univers fantasy prometteur mais qui manque de consistance, de développement pour que l’on s’intéresse vraiment aux événements qui bouleversent la vie de l’héroïne.

Sortie : avril 2020
Autoédition
35 pages
Bonsoir, et merci beaucoup pour votre chronique 🙂 Je précise seulement un petit point erroné : Siobhan ne sera pas l’héroïne d’Erhetylia mais un personnage secondaire. Elle nous permet seulement d’entrer dans l’univers à travers cette préquelle 🙂 Voilà, sinon je comprends votre frustration, mais une nouvelle ne peux pas développer tous les points qu’on aimerait, malheureusement, sinon ce n’est plus une nouvelle. Je vous promets qu’Erhetylia s’attardera plus sur les points cruciaux, notamment les œufs de dragons et leur incidence sur la marque qui maintient les mages sous contrôle. Merci encore, à bientôt, bonne continuation
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