Pour leur nouvelle année scolaire, les élèves de Las Encinas font face à un nouveau directeur et à quatre nouveaux élèves. Alors que la température monte de plus en plus, les ennuis rattrapent comme toujours nos lycéens.
De la même série : saison 1 . saison 2 . saison 3 . Histoires courtes saison 1 . Histoires courtes saison 2 . saison 5 . saison 6 .
CASTING
Miguel Bernardeau : Guzmán, aussi dans 1899
Itzan Escamilla : Samuel
Claudia Salas : Rebeka
Georgina Amoros : Cayetana
Aron Piper : Ander
Omar Ayuso : Omar
Manu Ríos : Patrick
Carla Díaz : Ari
Martina Carridi : Mencía
Diego Martin : Benjamin
Pol Granch : Philippe
– Il s’est passé quoi à leur arrivée ?
– Ils ont tout empoisonné. »
Une nouvelle année à Las Encinas mais toujours la même dynamique
À peine leur rentrée au lycée est entamée que nos chers adolescents recommencent à se chercher, créant quelques romances mais aussi quelques tensions. Le départ de quelques personnages principaux à la fin de la saison 3 ne promettait pas un retour réussi d’Elite. Même si aucun d’entre eux n’est indispensable dans la série, on ressent tout de même un vide. Ce manque est doublement évident à l’arrivée de nouveaux personnages qui manquent de sincérité et de naturel mais également à cause d’une saison répétitive.
On retrouve les mêmes dilemmes amoureux et les mêmes frictions que dans les saisons précédentes. Elite n’est pas Elite sans couple à trois : on a eu Carla, Polo et Christian ; Cayetana, Polo et Valerio ; maintenant, c’est au tour d’Ander, Omar et Patrick. Il fallait également créer un nouveau triangle amoureux, ici des plus ridicules, entre Ari, une des nouvelles, Guzmán et Samuel. Déjà qu’elles ne sont pas passionnantes, ces nouvelles romances apportent moins de piquant que d’incohérences. Clairement, les épisodes spéciaux dans Histoires courtes sont totalement occultés.
Ander et Omar s’étaient promis de ne plus se mentir mais ils s’y remettent très rapidement. Amoureux fou de Nadia, Guzmán l’oublie bien vite après avoir reluqué une fille à la piscine. Et Samuel, qui était prêt à tout quitter pour Carla, tombe amoureux en deux secondes d’une autre fille. Effectivement, ce sont des adolescents, les sentiments peuvent être volatiles, mais pas à ce point ! Ça ne fait qu’amoindrir l’impact de leurs sentiments et de leurs relations amoureuses. Honnêtement, à part du côté de Rebeca, je n’ai cru à aucune histoire de cette saison.
Une nouvelle enquête s’ouvre également cette saison avec nos personnages en témoins et suspects principaux. Mais cette intrigue est tellement occultée qu’on l’oublie. Elite reprend les mêmes défauts que How to get away with murder qui n’avait pas su s’arrêter et rester un minimum crédible. Bientôt, toute la bande aura tué quelqu’un. En gros, cette saison 4 essaye de reprendre tout ce qui a marché dans les saisons précédentes, mais ça ne fonctionne pas. Faire du neuf avec du vieux, ce n’est jamais très concluant.
Des nouveaux personnages clichés
Il faut dire que cette saison n’est pas aidée par de nouveaux personnages qui devaient apporter du pep’s suite au départ de Lu, Carla et Nadia. Quelle déception ! Ils sont tous des clichés ambulants, excessifs et superficiels. Ari est une fille à papa imbue d’elle-même et lunatique, Patrick est le nouveau gay obsédé qui refuse qu’on lui dise non et qui passe son temps dans les boîtes gays – ils ont 16/17 ans ! -, et Philippe est un prince qui soigne son image en étant en apparence le parfait gentleman, mais il cache évidemment une part d’ombre.
Mencía se démarque un peu des autres, étant la seule un tant soit peu sympathique et étant au centre d’une intrigue novatrice dans la série même si ça prend une tournure trop fantasque. C’est la seule à avoir une personnalité développée même si elle reste assez clichée. Benjamin, nouveau directeur et père d’Ari, Patrick et Mencía, est assez intéressant. D’abord autoritaire et pédant, il sait se montrer un peu plus sympathique. Mais, quand on entre dans la maison de ces personnages, il est difficile de croire qu’ils sont de la même famille. On ne ressent rien entre Benjamin, Mencía et Patrick. Ari tente de faire le lien entre eux mais franchement, il n’y a aucune alchimie entre les trois cités.
On voit que la série regrette le départ de certains, surtout de Lu. Ari en est une très pâle copie, c’est évident qu’elle essaye de se comporter comme notre chère Lucrecia et ce n’est donc pas étonnant de voir le comportement imbuvable de Guzmán au côté d’Ari, c’est le même que quand il était avec Lu. Cette relation recrée des tensions entre Guzmán et Samuel, leur guéguerre est vraiment ridicule. Et Ari et Cayetana ont la même dynamique que Lu et Nadia au début de la série.
Patrick, lui, ressemble assez à Christian, dans sa volonté de s’amuser et de montrer constamment une facette délurée de lui-même. Mais la saison l’a complètement sous-exploité, gardant uniquement son côté superficiel. Pour finir, Philippe est transparent, c’est affolant. On se fiche pas mal de ce personnage.

Les hormones en folie chez les lycéens espagnols
Faute d’idées nouvelles et d’une véritable intrigue, qu’est-ce que cette saison peut-elle faire pour garder ses téléspectateurs ? Occuper la moitié de chaque épisode avec des scènes de sexe. Sans rire, on se croirait dans les premières minutes d’un film porno, ils passent leur temps à flirter et à coucher ensemble. Et apparemment, les douches du lycée sont le meilleur endroit pour des parties de jambes en l’air, en tout cas, Ander, Omar et Patrick en profitent au maximum !
Peut-être n’y a-t-il globalement pas plus de scènes de ce genre dans cette saison par rapport aux précédentes. Mais, le scénario est tellement pauvre qu’on ne voit que ça ! Si les lycéens de Las Encinas ont toujours fait des choses qui paraissent trop sulfureuses pour leur âge, ils ne s’arrangent pas dans cette saison. On dirait qu’ils sont totalement obsédés par ça, l’histoire ne tournant qu’autour des relations amoureuses. Et ce n’est pas pour ça que ces dernières sont réussies, parce que les personnages passent plus de temps à coucher ensemble qu’à parler et à créer de véritables liens. Cette impression de superficialité est constante, l’attirance sexuelle prenant vraiment le pas sur de réels sentiments amoureux, ce qui rend les couples de cette saison très pauvres et peu satisfaisants. Et les amitiés sont inexistantes, pas de vrais moments de complicité pendant cette saison, cette dernière ne tourne vraiment qu’autour des relations amoureuses.
Bon, mais qu’est-ce qui est un tant soit peu réussi dans cette saison 4 d’Elite ? 1) L’évolution surprenante et très réussie de Cayetana : énervante dans les saisons précédentes à cause de ses mensonges et de sa superficialité, elle se révèle bien plus profonde ici. En plus, elle subit pas mal mais elle réussit à relever la tête. Elle en retient des leçons, contrairement à ses camarades qui font toujours les mêmes erreurs. Elle est la très bonne surprise de cette saison. 2) La relation entre Rebeca et Mencía : si Rebeca est en manque d’assurance au départ, elle retrouve son fort caractère à mesure où elle accepte de refaire confiance à quelqu’un. Ça va encore lui jouer quelques tours mais l’alchimie entre elle et Mencía est bien présente. Il faut juste que Mencía grandisse un peu. 3) Le potentiel des nouveaux personnages. Pour le moment, ils ne sont pas exploités à leur juste valeur, mais on sent que Patrick ou Philippe peuvent être bien plus que ce qu’ils montrent pour le moment. En ce qui concerne Ari, j’ai plus de mal à y croire.
Ce retour d’Elite après le départ de quelques figures importantes de la série est globalement ratée. Les adolescents appréciant la série depuis le début trouveront sûrement leur compte mais tout devient vraiment trop irréaliste et sulfureux pour qu’on y croit vraiment. Tout est superficiel : les relations amoureuses, les frictions entre personnages et l’intrigue principale en elle-même. Rien n’est crédible et tout va trop vite pour qu’on y croit vraiment. Cette saison 4 semble n’être là que pour préparer la suivante. Mais autant bien faire les choses en développant de manière satisfaisante les nouveaux personnages pour donner envie de les suivre dans la saison 5, non ? Reste que certains personnages ont une intrigue et/ou une évolution intéressante comme Rebeca, Mencia et surtout Cayetana.
Par contre, la saison 5 va laisser place à encore trois nouveaux personnages, ça fait beaucoup. Vu la fin de saison, un personnage du casting original devrait être absent, voire deux mais ça, je n’y crois pas. En tout cas, trois nouveaux pour un qui part, je pense que ça va mal s’équilibrer. Mais apparemment, au vu des révélations des acteurs, d’autres devraient quitter la série à la fin de la saison 5…

Série espagnole
6 saisons (48 épisodes x 45min)
Renouvelée
Netflix
J’ai beau adorer Guzman, j’ai aiusdi été déçue qu’il oublie si vite Nadia.
Il n’y a effectivement aucun lien familiaux ressenti entre les nouveaux. Comme je regardais en VO, je me suis même demandee à un moment si je n’avais pas mal compris ><
J'ai comme toi bien aimé Mencia même si ce fut too much, idem pour Patrick qui lui a fait le cheminement inverse pour moi. Cayetana m'a aussi surprise en bien alors que ça démarrait fort mal avec son prince.
Mais clairement je ne suis pas du tout dans une série coup de coeur et totalement dans du soap opéra 😅
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Guzman m’a tellement déçue entre ce qui se passe avec Nadia et sa manière de se comporter avec Samuel, il a été imbuvable ! (et pourtant, je ne peux pas voir Samuel)
Pour la nouvelle famille, j’ai vraiment du mal à voir le directeur comme leur père, je vois pas les liens d’amour entre eux. J’espère que Patrick va avoir le droit à un développement plus intéressant dans la saison 5.
Oui, je suis loin d’une série coup de coeur moi aussi ^^
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