Toujours retranchée dans la Banque nationale d’Espagne, l’équipe du Professeur ne doit pas perdre son sang froid. Mais, quand les otages prennent des risques et que l’armée vient pour reprendre la Banque, nos cambrioleurs sont face à un changement de plan qui pourrait leur couter leur butin et leur vie.
De la même série : saison 3 . saison 4 . saison 5B ]
CASTING
Álvaro Morte : le Professeur
Úrsula Corberó : Tokyo
Itziar Ituño : Raquel / Lisbonne
Jaime Lorente (Elite) : Denver
Esther Acebo : Monica / Stockholm
Miguel Herrán (Elite) : Rio
Darko Peric : Helsinki
Rodrigo de la Serna : Palerme
Hovik Keuchkerian : Bogota
Belén Cuesta : Manille
Najwa Nimri : Sierra
Pedro Alonso : Berlin
Luka Peros : Marseille
– Colonel, nous enfreignons la loi, bien plus qu’eux. Et je crois en la loi.

Préparez les munitions
Tout juste sortie, la première partie de la saison 5 de La Casa de papel est vite consommée. Avec seulement 5 épisodes bourrés d’action, difficile de ne pas enchaîner les épisodes même si, comme toujours, la série est remplie d’incohérences et de facilités scénaristiques. Depuis la saison 3, La Casa de papel s’est peu à peu transformée en plaisir coupable ou plutôt en série de pur divertissement dans laquelle il ne vaut mieux pas souligner les défauts pour apprécier l’intrigue principale.
Ce début de saison 5 ne déroge pas à la règle. Clairement, le scénario tient en trois lignes. Le reste se résume à des fusillades de droite à gauche, de haut en bas, bref, des coups de feu dans tous les sens qui amènent à s’étonner du peu de morts avec toutes ces déflagrations entre coups de pistolets, mitraillettes, lance-flamme ou encore grenades. Certains personnages sont véritablement invincibles, on pourrait presque croire que les X-Men sont passés dans le coin.
Avec moins d’énigmes du Professeur auxquelles réfléchir, la série devient un pur divertissement d’action. Avec Lisbonne aux commandes depuis qu’elle a réussi à s’infiltrer dans la Banque, la bande de braqueurs possède un très bon atout afin de négocier avec la police. D’ailleurs, heureusement que les flics sont toujours aussi incompétents ! Malheureusement, le danger, comme toujours, ne se trouve pas seulement à l’extérieur, mais également à l’intérieur de la Banque.
Entre Arturo qui continue de vouloir être un héros et l’armée qui est maintenant chargée de prendre les choses en mains, les cambrioleurs en tenue rouge ont de quoi s’occuper. Surtout que, qui dit armée dit échanges musclés avec potentiels dommages collatéraux. Tous les coups sont permis avec risques pour nos personnages de ne pas en réchapper.

Moins de mésentente mais aussi moins de moments forts entre les personnages
C’est qu’on s’y attache à nos cambrioleurs sans foi ni loi, même quand ils sortent des rangs. Une des seules raisons pour lesquelles continuer la série – qui aurait dû s’arrêter bien plus tôt – est de savoir où seront Tokyo, Denver, le Professeur et les autres à la fin de l’histoire. Libres et riches ? Morts ? Emprisonnés ? C’est aussi la raison pour laquelle on enchaîne aussi vite les épisodes, on veut savoir comment tout ceci va se terminer.
Mais, contrairement aux premières saisons, celle-ci se focalise sur l’action en laissant de côté ses personnages. On a donc moins de moments entre eux ce qui pourtant est l’un des intérêts majeurs de la série. D’accord, ils sont davantage soudés que dans les saisons précédentes, l’urgence de la situation expliquant sûrement cela, mais finalement, la série semble avoir tout raconté au niveau de ses personnages.
Il n’y a plus tellement d’évolution à part pour Stockholm qui passe par un passage à vide et pour la nouvelle, Manille, qui se dévoile davantage et dont le changement de sexe est plusieurs fois traité pendant ces cinq épisodes. Il est intéressant de voir la tolérance de chacun pour ce sujet, jusqu’à même voir la réaction très touchante du père de l’intéressée.
Bon, les personnages continuent de faire des boulettes et, parfois, de se comporter comme des abrutis rien que pour corser le scénario. Comme toujours, ils sont victimes de leurs émotions et ils arrivent rarement à les refouler. Mais, à leur décharge, tenir aussi longtemps pendant un braquage, ce n’est pas non plus de tout repos.

Des flash backs sympathiques mais qui ne sont pas toujours utiles
Alors que les scènes d’action prennent presque toute la place, elles sont alternées avec des longs flash backs pour certains intéressants et nostalgiques. On retrouve l’équipe initiale lors de leur préparation avec le Professeur avant leur premier casse ensemble, la vie de Tokyo avant celui-ci, son début de romance avec Rio, et la relation entre Denver et Manille.
Si tous ne sont pas cohérents avec le début de la série, ils permettent d’apporter un peu plus d’émotion à cette cinquième saison qui, souvent, en manque cruellement. Jusqu’à trop nous révéler leurs intentions, ce qui est dommage. Le fait de vouloir surfer sur la nostalgie des débuts se ressent tout particulièrement avec la présence encore une fois de Berlin. Il est mort depuis la saison 2, il faudrait vraiment couper le cordon maintenant !
La série tente de justifier sa présence en le liant à Marseille et Bogota et, surtout, en nous introduisant un nouveau personnage. Cependant, à la fin de cette première partie, on ne comprend absolument pas où ont voulu en venir les scénaristes avec cette partie de l’intrigue. On a le droit à un casse tout en discrétion avec Berlin, sa copine – qui est bien plus intéressante ici que dans Valeria –, son protégé, Bogota et Marseille. On se doute que toute cette affaire va avoir un lien dans le présent de nos anti-héros mais pour le moment, nous n’avons aucune piste, ce qui révèle des faiblesses dans le scénario ou, plus probablement, dans le découpage de la saison.
Si vous vous attendez à retrouver davantage l’esprit tactique du Professeur dans cette saison, revoyez vos espérances à la baisse. La Casa de papel est définitivement devenue une série d’action qui ne s’embarrasse pas d’enchaîner les facilités et les incohérences, quitte à perdre une partie de son public. Mais, on ressent tout à fait l’urgence de la situation, ce qui fera tenir la plupart des téléspectateurs, avides de connaitre le fin mot de l’histoire. Les personnages perdent en importance pour faire avancer l’histoire qui, pourtant, n’est pas très complexe. On peut s’attendre pour la dernière partie à un bouquet final explosif sans pour autant être des plus convaincants. Mais peut-être serons-nous surpris.

Série espagnole
5 saisons
Terminée
Netflix

Tu me confirmes que j’ai bien fait d’arrêter la série lol
Moi ce qui m’intéressait c’était la stratégie pas le reste 😅
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Pareil ! Mais, j’ai quand même envie de voir comment vont s’en sortir les personnages donc je persévère ^^
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