S’ennuyant toujours aussi facilement, la jeune Alice se lance dans une nouvelle aventure absurde et étonnante en passant à travers son miroir. De là, elle fait la rencontre de nouveaux personnages hauts en couleurs et passe par des chemins étranges.
DE LA MÊME SAGA
– Alice au Pays des Merveilles
UNE RÉÉCRITURE
– Aliss, Patrick Sénécal
Ce qu’il y a de sûr, c’est que la petite chatte blanche n’y fut pour rien : c’est la petite chatte noire qui fut la cause de tout. En effet, il y avait un bon quart d’heure que la chatte blanche se laisser laver la figure par la vieille chatte (et, somme toute, elle supportait cela assez bien) ; de sorte que, voyez-vous, il lui aurait été absolument impossible de tremper dans cette méchante affaire.
Suite à une relecture très mitigée d’Alice au Pays des Merveilles, j’avais quelques à priori en commençant cette deuxième aventure de la jeune Alice. On peut toujours être surpris, donc il n’y avait pas de raison que je ne tente pas le coup avec De l’autre côté du miroir. Malheureusement, j’ai rapidement ressenti de la lassitude à la lecture de cette histoire.
Cette fois-ci, Alice ne va pas suivre un lapin blanc mais va fixer le grand miroir placé dans son salon. S’interrogeant sur la pièce qu’elle voit en reflet, se demandant qui peut bien vivre de ce côté-ci du miroir, la jeune fille prend la décision de passer à travers pour en avoir le cœur net. On retrouve déjà tout l’enchantement absurde de Lewis Carroll. De l’autre côté du miroir, Alice va faire la connaissance de pions d’échecs animés, de fleurs parlantes, de jumeaux embêtants et de pleins d’autres personnages tout aussi illogiques les uns que les autres. Malheureusement, après une première aventure aussi iconique avec des personnages comme le Chapelier fou, le Lièvre de Mars, le Chat du Cheshire et la Reine de Coeur, difficile pour ces nouveaux protagonistes de nous convaincre tout autant.
La Reine d’échecs fait pâle figure, les fleurs sont vite agaçantes à cause de leur méchanceté envers Alice, et tous les autres s’emploient à être les plus absurdes possibles. On retiendra tout de même Bonnet Blanc et Blanc Bonnet, les deux nains et frères qui mènent un peu la vie dure à l’héroïne. Certains décors sont intrigants comme la Forêt dans laquelle on oublie tout, jusqu’à son prénom, mais j’ai parfois eu du mal à visualiser l’histoire, notamment lors de la partie entre Alice et la Reine. Si Alice est moins insupportable que dans le premier livre, l’histoire est encore plus sans queue ni tête, ce qui m’a fait définitivement comprendre que le style et l’imaginaire de Lewis Carroll ne sont pas faits pour moi.
– N’avez-vous pas peur quelquefois de rester plantées ici, sans personne pour s’occuper de vous ?
– Nous avons l’arbre qui est au milieu, répliqua la Rose. À quoi t’imagines-tu qu’il sert ?
– Mais que pourrait-il faire s’il y avait du danger ? demanda Alice.
– Il pourrait aboyer, répondit la Rose.
– Il fait : « Bouah-bouah ! », s’écria une Pâquerette ; et c’est pour ça qu’on dit qu’il est en bois !
J’ai eu beaucoup de mal à avancer, l’histoire étant encore plus sans dessus-dessous par rapport à la première aventure d’Alice. J’ai vite été lassée de toute ces péripéties absurdes qui s’enchaînent malgré quelques nouveaux personnages intéressants.
Sortie : 2010 (1e éd. : 1930)
Édition : Le Livre de Poche (Jeunesse)
185 pages
Au moins toi tu as eu le courage et la force nécessaire pour tenter cette seconde expérience. Personnellement, je suis allé trouver un résumé détaille de celui-ci et je me suis dit que j’allais perdre mon temps avec cette lecture, chose que tu confirmes totalement 😉
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J’aurais dû penser au résumé détaillé… Il y avait de grandes chances que ça ne me plaise pas mais je ne voulais pas passer à côté de personnages que j’ai rencontré dans les adaptations. Dommage pour moi, au moins, ça te conforte dans ton choix de passe ton tour ^^
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J’avoue, je n’ai jamais tenté ce deuxième tome. Et tous les avis sont pratiquement unanimes. Du coup, je vais m’en détourner encore pour un bon moment.
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