Obligée de fuir Alexandrie pour ne pas être assassinée, Cléopâtre est prête à combattre son frère afin de récupérer le pouvoir qui lui revient de droit. Pour cela, elle s’alliera à un général romain de taille : Jules César.
Gouverner implique de savoir affronter les assauts du destin ; lorsque la situation l’exigera, prouve ta qualité.
Cléopâtre : la grande reine d’Égypte qui s’est battue pour récupérer son trône et qui a fait tourner bien des têtes dans l’Empire romain. En commençant Le Dernier Rêve de Cléopâtre, je m’attendais à être subjuguée par cette femme dotée d’un courage à toute épreuve et d’une force qui a fait sa grandeur. Malheureusement, Christian Jacq n’aura pas réussi à me convaincre. Pourtant, on ressent rapidement l’envie de l’écrivain de restituer les faits et d’être au plus proche de la réalité historique.
En ouvrant le livre, Cléopâtre apparait dans ses appartements, décidée à tenir tête à Ptolémée XIII, son petit frère à l’image d’un Joffrey Baratheon, avec qui elle devrait partager le trône. Seulement, les conseillers ambitieux du jeune roi veulent à tout prix faire tomber Cléopâtre, bien trop intelligente et réformatrice à leurs goûts. Fuyant alors une tentative d’assassinat, là voilà contrainte de s’exiler hors d’Alexandrie pour préparer sa riposte. Ralliant les petites villes dans son camp, Cléopâtre croit dur comme fer à sa victoire sur Ptolémée XIII… jusqu’à ce que les voiles de Jules César apparaissent au loin.
Le général romain, pourchassant son ennemi Pompée, devrait logiquement s’allier au jeune roi. Mais, l’Histoire ne s’est pas construite sur des certitudes prévues à l’avance. En effet, elle a souvent laissée place à bon nombre d’événements surprenants qui ont changé le visage de tout un pays ou d’un Empire. Christian Jacq vulgarise cette période historique afin de faciliter la compréhension du lecteur, même celui qui connait peu l’histoire de Cléopâtre et de César. Malheureusement, la narration est assez pauvre. Avare en descriptions, le livre ne facilite pas l’immersion en pleine Égypte ancienne.
Cela réduit également la grandeur de ce personnage historique iconique. On est témoin de son obstination et de son intelligence mais on ne ressent pas forcément ce qui fait réellement la force de Cléopâtre. Jules César est finalement bien plus intéressant à suivre, même si, lui aussi, laisse de côté une partie de son aura grandiose. J’ai largement préféré le suivre dans la série-documentaire Roman empire. Ce mélange entre roman historique et romance est agrémenté d’une partie spirituelle qui divisera. Apportant une dimension plus divine à Cléopâtre, cet ajout peut également diminuer tout le travail fait sur le réalisme des faits historiques.
Elle connaissait le sort des ennemis de Rome : attachés au char du vainqueur, ils étaient offerts en spectacle à une foule hurlante avant de finir torturés au fond d’un cul-de-basse-fosse. Mieux valait mourir au combat.
Malgré des recherches approfondies concernant Cléopâtre et son ascension, la narration reste très pauvre et n’aide pas à se sentir impliqué dans l’histoire. Cléopâtre et César manquent de grandiose et tout est bien trop factuel.
Sortie : 2013 (1e éd. : 2012)
Édition : France Loisirs
412 pages
En tournant les pages 
C’est drôle, le nombre de fois ou j’ai pris et reposé une œuvre de l’auteur que je voudrais bien découvrir ainsi que ton article assez mitigé me portent à croire que je fais bien de ne pas perdre mon temps. C’est dommage car l’Egypte me questionne énormément.
J’aimeAimé par 1 personne
C’est vraiment parce que je l’avais sous la main et que l’Égypte m’intéresse aussi mais je ne trouve pas que ça en vaille le coup…
J’aimeAimé par 1 personne
Effectivement ça n’a pas l’air très agréable à lire. C’est dommage je garde le souvenir de romans plus immersifs que cela dans les précédentes saga de l’auteur sur Ramsès ou la Place de la vérité. J’étais soi aveugle soi son style a changé ^^!
J’aimeAimé par 1 personne
Peut-être que ses sagas sont meilleures ? Là, on voit le travail de documentation mais c’est à peu près tout, même les dialogues me paraissent pauvres.
J’aimeAimé par 1 personne
Ouch et en même temps ça m’intrigue même si je dois avouer que l’histoire de Cléopâtre n’est pas celle qui me passionne le plus ><
J’aimeJ’aime
Dommage pour celui-là. Je ne suis pas sûre de m’y lancer. Pourtant j’aime bien Christian Jacq et j’ai lu pas mal de ses livres à l’époque où je me passionnais pour l’Egypte.
J’aimeJ’aime