John, Lucy et Jackson arrivent à la fin de leur formation. Bientôt fini d’être des bleus ! Toujours disponibles aux quatre coins de Los Angeles, nos trois policiers vont devoir choisir leur spécialité, conseillés par leurs instructeurs.
De la même série : saison 1 . saison 2 . saison 4 .
CASTING
Nathan Fillion : John Nolan
Melissa O’Neil : Lucy Chen
Titus Makin Jr. : Jackson West
Eric Winter : Tim Bradford
Alyssa Diaz : Angela Lopez
Mekia Cox : Nyla Harper
Richard T. Jones : sergent Wade Grey
Shawn Ashmore : Wesley Evers
Brandon Routh : Doug Stanton
– J’ai trouvé des excuses pour des connards comme Stanton toute ma vie. Je me suis dit qu’il n’y avait pas moyen de le changer, alors j’ai laissé tomber. Je lui ai donné un laissez-passer.
– Vous lui avez donné la permission. Le silence est complicité, monsieur.
– Ouais. Je le comprends maintenant.

Black lives matter, une cause noble qui n’est pas toujours bien amenée
Alors que la saison 4 se finit aux États-Unis, la troisième saison de The Rookie était diffusée jusqu’au mois de mai sur 6ter, l’occasion pour moi de retrouver nos trois bleus entourés de leurs instructeurs. On avait quitté John, le cinquantenaire en formation dans la police, en bien mauvaise posture. Malheureusement, la série garde une structure très procédurale et ne fera pas durer le suspense bien longtemps. Le cliff-hanger de la saison 2 se suit donc de deux nouveaux épisodes qui résolvent définitivement l’arc de John et de l’inspecteur Armstrong pour que la saison 3 puisse passer à autre chose.
Cette dernière trouve effectivement un autre sujet des plus importants à mettre en avant : le Black lives matter. Comme d’autres séries en 2021, notamment Brooklyn Nine-Nine et Prodigal son, The Rookie veut mettre en lumière le racisme ambiant au sein de la police. Cela passe par le nouvel instructeur de Jackson, Doug Stanton, particulièrement raciste et violent. Il est intéressant de montrer ces inégalités encore trop présentes aujourd’hui. Seulement, The Rookie n’arrive pas toujours à intégrer son propos de manière subtile.
Ces considérations, qui étaient déjà présentes dès le début de la série avec un appel à la tolérance et une diversité ethnique importante dans ce commissariat de Los Angeles, semblent parfois tomber comme un cheveu sur la soupe. C’est pourquoi Doug Stanton fait son entrée vu que nos personnages principaux sont loin de cocher les cases des policiers racistes, profitant de leurs privilèges et ayant la main lourde.

Une série procédurale avec des affaires intéressantes
Heureusement, la seconde moitié de saison laisse peu à peu cet arc s’effacer de lui-même (la série gardant de toute manière un propos porté vers l’égalité des chances et l’égalité des droits). Si elle reste procédurale avec des agents partant sur le terrain jour après jour, The Rookie nous propose tout de même des épisodes avec des enjeux importants pour ses personnages qui les font avancer dans leur statut de policier et dans leur vie personnelle.
Les affaires auxquelles ils prennent part peuvent parfois être en dent de scie selon les épisodes mais, le plus souvent, il est difficile de s’ennuyer, surtout arrivé à la troisième saison quand on a appris à connaître les agents et à les apprécier. Si la saison a du être écourtée à cause du covid, elle n’en est pas moins réussie. Elle est même plus intéressante que la deuxième en étant plus concise et homogène.
Les personnages ont l’occasion d’évoluer et de renforcer leurs liens
Plus que dans la saison 2, nos rookie et leurs instructeurs vont avoir la possibilité d’avancer, particulièrement dans leur vie professionnelle. Malgré une saison plus courte, la série a eu le temps de proposer des évolutions très intéressantes pour quelques uns de ses personnages. Les deux qui font le plus grand pas en avant sont Lucy et Angela. La première qui a montré ses qualités tout au long de sa formation va encore devoir prouver ses talents et son sang-froid pour aller dans une direction des plus intéressantes pour son personnage et pour la série. Elle va en effet pouvoir nous proposer autre chose par rapport aux autres, et crée des liens avec Nyla, l’instructrice de John arrivée en saison 2.
Angela, maintenant détective, est dans la cour des grands, ce qui la fait rencontrer des gens dangereux. Avec son aplomb et son courage, elle devra aussi faire montre d’astuce pour ne pas fléchir, surtout qu’elle a beaucoup de choses à perdre, à commencer par Wesley. John, qui reste le personnage central de la série, passe par des moments difficiles dans sa carrière mais il n’est pas homme à douter ou à abandonner. Avec sa bienveillance et son optimisme constants, il est prêt à braver toutes les difficultés. Jackson, malmené dans la première moitié de saison, sera face à un choix déterminant qui révélera quel homme et quel policier il sera dans l’avenir. Son amitié avec Lucy est toujours aussi sympathique et naturelle, les deux collocs fonctionnant très bien ensemble.
Tim, bientôt séparé de sa bleue Lucy, ne perd pas en intérêt, que ce soit en début de saison en étant l’un des appuis de Jackson et ou en fin devenant le garçon d’honneur d’Angela. Pour préparer un mariage, Tim est celui qui pourra sans problème jouer le bras de fer contre la belle-mere trop envahissante, au soulagement d’Angela avec qui il possède un lien fort. De son côté, Nyla, plus apaisée qu’en saison 2, va pouvoir se laisser aller et tenter de développer à nouveau une vie sentimentale. Notre équipe est alors de plus en plus soudée grâce à leur quotidien chargé et extrêmement prenant. Ils peuvent compter les uns sur les autres tout en avançant aussi de leurs côtés. Une série policière avec de bons sentiments, ça fait du bien !
Après une première moitié de saison axée sur le Black lives matter de manière un peu trop lourde et frontale, la série renoue ensuite avec des épisodes procéduraux de très bonne qualité avec des personnages qui évoluent et qui prennent du galon. Pour cause de COVID, la saison est plus courte mais nous offre une saison plus homogène et nous laisse sur un cliff hanger très prenant qui donne envie de vite voir la suite.

Série américaine
4 saisons
Renouvelée
M6

J’aime toujours bien, et je pense que je comprends le côté lourd ou mal amené de certains messages pourtant importants, j’ai ressenti ça aussi dans grey’s anatomy : station 13.
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Ce sont des séries que je ne suis pas/plus mais j’ai l’impression que beaucoup ont fait le choix d’en parler ces deux dernières années et ce n’est pas toujours efficace même si c’est un sujet important.
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Comme tu le dis, l’attachement aux personnages fait que c’est un plaisir de les voir évoluer. Une série qui me plaît beaucoup aussi 🙂
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Je regarde aujourd’hui rarement ce genre de séries très procédurales mais celle-là, c’est vrai qu’on s’attache rapidement aux personnages et ils forment une bonne équipe.
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