Pour cette nouvelle année, j’ai bien envie de m’intéresser davantage aux nouvelles sorties (et vous allez le voir au-dessous, c’est au sens large). Je me suis donc laissée tenter par une nouveauté contemporaine du Seuil et par le premier numéro de la nouvelle collection Wonderful stories créée par RBA (comme celle des Maîtres du fantastique qui n’est d’ailleurs plus disponible dans les bureaux de presse dans lesquels je me rends…). Une sortie audio de décembre dernier s’est aussi glissé dans ma pile à lire cette semaine.

Temps calme, pleine tempête de Julien Decoin
Un père veut rejoindre sa femme sur une île, il est en compagnie de sa petite fille de 5 ans à laquelle il n’a pas pu consacrer autant de temps qu’il aurait voulu lors de ces premières années de paternité. Arrivés au port d’embarquement pour le dernier tronçon en ferry, tout se complique. Une foule attend. Des menaces planent. C’est la cohue. In extremis, le père et sa fille trouvent refuge dans un hôtel où tous les clients sont bientôt confinés. Face à sa fillette, dans le huis clos de la chambre, le père ressent sa profonde tendresse pour elle, mais aussi ses regrets, et une forme de culpabilité. La relation ambiguë qu’il établit avec la jeune responsable de l’établissement ne fait que raviver son sentiment de faute. Au téléphone, l’épouse et mère patiente, puis s’inquiète. Ils sont si près. Ils sont si loin. Finalement, le narrateur prend le risque de s’aventurer en bateau, malgré une mer déchaînée. À quoi tient la vie ?

Temps calme, pleine tempête de Julien Decoin
Jean-Yves Moyart était avocat au barreau de Lille, sa ville natale. « Avocat provincial », comme il aimait à se décrire, pénaliste dans l’âme, il se donnait corps et âme à son métier. La nuit, il profitait de ses insomnies pour raconter les histoires qu’il avait vécues. Il les publiait sur son blog sous le pseudonyme de Maître Mô.
Les récits les plus forts ont été rassemblés dans un livre – Au guet-apens – qui a suscité bien des vocations. Personne n’a su comme lui raconter l’humanité des prétoires. Ses histoires ont la force du réel. Si la fiction a besoin de vraisemblance pour être crue, la vie est capable de tout. La justice ordinaire est souvent extraordinaire.

Les Mille et une nuits
Menacée de mort par le sultan Schahriar, qui a juré de déflorer une vierge chaque nuit avant de la tuer au matin, la belle Shéhérazade met au point un ingénieux stratagème pour échapper à son destin. Tous les soirs, elle entame une histoire qu’elle ne termine jamais avant le lever du jour. Désireux de connaître la fin, Schahriar lui laisse la vie sauve pendant mille et une nuits. C’est dans ce cadre que viennent s’enchâsser les récits d’Aladin, d’Ali Baba ou encore de Sindbad…
Je note le livre de Jean-Yves Moyart pour mon compagnon.
Bonnes lectures 🙂
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Ça devient apparemment un incontournable dans son genre. Bonnes lectures à toi aussi 🙂
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Merci 🙂
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Ravi de voir que tu as succombé à la nouvelle collection des éditions RBA.
Belles découvertes à toi 🙂
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Difficile de ne pas flancher ^^ Je ne m’achèterai pas toute la collection mais il y a des numéros que j’ai hâte de découvrir.
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Les 1001 nuits est trop belle !
Bonnes lectures
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L’intérieur est bien soigné aussi, j’ai été étonnée du travail visuel avec ornements et illustrations.
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Je te souhaite de belles futures lectures !
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Merci, à toi aussi !
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