Mirage’s memories – La Dernière Cité tome 1, Sandrine Decroix

À la suite du Grand Bouleversement, la Terre s’est transformée en un désert aride et le génome humain a été modifié. Dès lors, certains Hommes ont muté en êtres surpuissants, dotés de Pouvoirs extraordinaires : les Télépathes. Un conflit éclate alors entre les deux peuples encore en vie sur Terre : les Hommes, restés au rang d’humain et ces fameux Télépathes, doués de ce « Chi ». L’un de ces êtres surpuissants, Amos, aussi appelé « le Maître Télépathe », a une totale emprise sur son propre peuple et n’a qu’une idée en tête : asservir les Hommes.
Mais que cache réellement sa soif de pouvoir ?
L’histoire débute en 3697, au beau milieu d’une guerre des clans, tandis qu’Andrew et ses amis, des Télépathes rebelles, tentent de rejoindre la dernière Cité des Hommes : Mirage. Ils y feront la connaissance de l’énigmatique Darius, le chef de la Cité. Ils se prétendent résistants ? Ils seront ses prisonniers.
Andrew et ses amis parviendront-ils à vaincre Amos et rétablir la paix sur une Terre dévastée ?

DE LA MÊME SAGA
– Orianne tome 2
– La Prophétie de l’ombre tome 3
– Les Survivants tome 4
– Methyss tome 5
– Sur les traces du passé tome 6
– Le Sang de l’honneur tome 7 ]

Quand autour de nous tout n’est que malheur et tirstesse,
Que nous reste-t-il ?
Quand nous errons l’âme en peine dans un monde de violence,
Où se trouve notre chemin ?
Quand toutes ces guerres déchirent une humanité se perdant peu à peu,
en quoi pouvons-nous avoir foi ?
Peut-être cette lueur au loin… l’Espoir…

Nouvelle parution de Heartless, je remercie une nouvelle fois la maison d’édition de m’avoir permis de découvrir ce roman. Une nouvelle dystopie où deux camps s’opposent, conditionnés par des siècles de transformations génétiques et de guerres, Mirage’s memories commence en 3697 lorsque les Hommes sont de plus en plus rares sur notre Terre en ruines. Certains êtres humains ont pu évoluer afin de survivre à ce nouvel environnement.

Appelés les Télépathes, ils jouissent de pouvoirs incommensurables. Et comme l’un d’eux, Amos, possède des désirs de conquête sur ceux qu’ils perçoit comme inférieurs, les cités abritant les Hommes se font de plus en plus rare. Les deux camps ennemis n’ont jamais pu trouver un terrain d’entente pour donner naissance à la paix entre leurs deux peuples.

Jusqu’à ce qu’un groupe de Télépathes trahissent leur chef et traversent le désert rempli de créatures belliqueuses afin de parvenir à la dernière cité des Hommes qui n’a pas plié devant Amos. Mais les Hommes pourront-ils réussir à faire confiance à ces nouveaux arrivants qui pourraient tout aussi bien être des espions ? Retenus comme prisonniers, Andrew et ses amis devront faire leurs preuves afin de prouver leur valeur et leur loyauté à leurs nouveaux alliés. Ancien lieutenant d’Amos, Andrew fera également face à des secrets du passé bien enfouis depuis des années. La vérité pourra-t-elle l’aider à vaincre son ancien chef ?

Le résumé m’a tout de suite intrigué. L’histoire de cette saga se déroule dans un futur assez lointain pour que nous ne puissions reconnaître l’environnement dans lequel les protagonistes progressent. Ceux-ci ont pu acquérir de nouveaux dons ce qui a évidemment crée de nombreux conflits. Malgré le grand nombre de romans de ce genre que j’ai pu lire, je partais plutôt confiante et malheureusement, j’ai rapidement été déçue.

Dès les premières pages, j’ai compris que le style de l’auteure assez commun n’allait pas me convenir. Les événements arrivent les uns après les autres avec une certaine fluidité. Néanmoins, la manière avec laquelle S-P Decroix les raconte ne m’a pas toujours intéressé. Les personnages auraient pu me paraître plus intéressants si je ne les avais pas trouvé, pour la plupart, trop lisses jusqu’à être oubliables.

Malgré la menace imminente qui plane au dessus-d’eux, certains arrivent par exemple à prendre le temps de s’interroger sur leurs nouveaux émois amoureux après seulement un regard. On a le droit alors à l’avis de tous les personnages présents dans la scène afin de bien nous faire comprendre comment les choses allaient se dérouler. Donc, en plus de dialogues faciles et d’une dynamique de groupe qui m’a semblé être en inéquation avec le contexte politique et militaire, j’ai trouvé que l’intrigue était le plus souvent bien prévisible. Je commence sûrement à épuiser ce genre littéraire et ce premier tome plaira davantage à un public plus jeune. Pour moi, il n’est pas assez approfondi, impactant et le ton général ne m’a pas convenu.

Sans amour la vie est un trésor enfoui que l’on ne découvre jamais.

Dès le début, j’ai compris que ce livre n’était pas fait pour moi avec des personnages dont le ton est un peu trop léger à certains moments vu le contexte et un style d’écriture qui ne m’a pas convenu.