Au milieu des créatures oniriques qu’il est le seul à voir, un gardien tente de prendre soin du jardin public dont il a la garde. Mais, quand il tombe sur un mystérieux livre, la vie dans le parc en est rapidement bouleversée.
En août pendant mes vacances, j’avais envie d’élargir mon champ littéraire en découvrant quelques bandes-dessinées nouvellement éditées. Grâce à NetGalley, que je remercie, je me suis donc tournée vers une sortie de juin chez la maison d’édition Dupuis : Le Bestiaire du crépuscule. La couverture est frappante par son contraste de couleurs et par son esprit onirique, deux points que l’on retrouve dans l’entièreté de cette bande-dessinée.
Dans un jardin public en apparence paisible, nous suivons son gardien qui lui, peut voir les étrangetés et les menaces qui y habitent. Ce monde réaliste en noir et blanc voit alors apparaître des animaux et des créatures colorés aux dimensions phénoménales. La mission du gardien, accompagné de son chat parlant, est de garder le parc inoffensif pour ses promeneurs, même pour la bande d’enfants qui aime le faire tourner en bourrique.
Mais, les préoccupations du gardien concernant les hôtes fantasmagoriques du jardin sont loin d’êtres prises au sérieux par la nouvelle directrice qui apprécie peu ses fantaisies et ses rêveries. Malheureusement, après la découverte d’un étrange livre qui bouscule l’équilibre du jardin public, le gardien est bien obligé de faire entendre raison à sa supérieure.
Cette BD est intéressante grâce à son atmosphère onirique dépeinte dans des couleurs attrayantes et frappantes qui font irruption dans les planches aux différents gris. L’univers marin est particulièrement fascinant à découvrir entre poissons, poulpes et végétations sous-marines. On se promène dans ce jardin étrange et fantasmagorique dans lequel le gardien peut être lui aussi interloqué face aux événements malgré sa connaissance du lieu. L’intrigue, quant à elle, est plus difficile à cerner. Parfois brouillonne, elle réussit néanmoins à donner une dimension lovecraftienne à son ouvrage, Daria Schmitt s’en inspirant grandement.
Le Bestiaire du crépuscule est un court voyage enchanteur et étrange aux accents lovecraftiens. Les dessins sont magnifiques notamment grâce au contraste des couleurs. Malheureusement, l’intrigue est plus brouillonne même si elle reste intéressante à découvrir.
Sortie : 10 juin 2022
Édition : Dupuis (Aire libre)
Genre : Bande-dessinée, Fantastique
120 pages
J’ai adoré personnellement, et c’est tellement beau !!
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