Après un divorce difficile, Maude rencontre le grand amour en la personne de Simon. Un homme dont la fille, Alice, lui mène hélas une guerre au quotidien. Lorsque Maude découvre l’adolescente en train de fumer du cannabis dans sa chambre, celle-ci la supplie de ne rien dire à son père et jure de ne jamais recommencer. Maude hésite, mais voit là l’occasion de tisser un lien avec elle et d’apaiser les tensions au sein de sa famille recomposée.
Six mois plus tard, Alice fume toujours en cachette et son addiction provoque un accident mortel. Maude devient malgré elle sa complice et fait en sorte que Simon n’apprenne pas qu’elle était au courant. Mais toute à sa crainte de le décevoir, elle est loin d’imaginer les effets destructeurs de son petit mensonge par omission…
DE LA MÊME AUTRICE
Derrière la haine
La première fois que Maude a dit « Je t’aime » à quelqu’un, c’était par écrit. Elle avait dix-sept ans, l’été commençait à peine et, avec lui, les vacances scolaires s’étalaient à perte de vue jusqu’à une rentrée lointaine et négligeable Septembre ressemblait à un concept. Elle venait de tomber amoureuse d’un garçon de trois ans son aîné, jeune étudiant en médecine, rencontré à l’anniversaire d’une amie commune.
Après ma lecture assez mitigée de Derrière la haine il y a quelques années, j’ai tout de même voulu renouveler l’expérience avec Barbara Abel avec son nouveau roman. Et je pense vraiment que cette auteure n’est pas faite pour moi. Si j’avais aimé le contexte et les liens entre les personnages à ma lecture de son précédent roman, même si je n’avais pas été du tout surprise par le dénouement, ici je me suis majoritairement ennuyé. L’auteure aime apporter un réel contexte à son lecteur à force de détails, de retours sur des faits déjà établis, etc… ce qui m’a donné une impression d’indigestion. La plume fluide réussit à créer une atmosphère particulière pour laquelle je n’ai personnellement pas adhéré.
Tout commence par la découverte de Maud à son retour à la maison. Alors qu’elle monte à l’étage, elle découvre sa belle-fille Alice, avec qui elle entretient des rapports conflictuels depuis le début de sa relation avec son père, avec un joint. Après les supplications de l’adolescente et son serment de plus fumer de drogue, Maud décide de ne rien révéler à son mari Simon. Mais six mois plus tard, cette petite omission se transforme brutalement en monstrueuse erreur qui va toucher nombre de personnes.
Car au vu du résumé, on pourrait croire que cette histoire se concentre sur les relations entre Maud, Alice et aussi Simon mis davantage au second plan. Mais je t’aime n’est pas un récit sur une seule famille, le roman va également comprendre d’autres personnages avec leur histoire de famille comme Solange, Thibaut, Bruno, etc… L’auteure offre alors plusieurs personnalités et donc plusieurs rapports à l’amour. Chacun des protagonistes appréhendent ce sentiment d’une manière différente, avec passion, mélancolie, retenue, etc… Et parfois, l’amour peut inéluctablement mener à la haine.
Un amour qui commence, c’est comme un paquet-cadeau qu’on n’a pas encore déballé. C’est une énigme, une promesse, un mystère. On ignore ce qu’il recèle, on a hâte de le découvrir. Et quand, enfin, on l’a ouvert, on est comblé ou déçu.
À travers Je t’aime se dessine l’histoire de familles, l’une recomposée, qui sont touchées par un événement tragique qui vont les anéantir. La tête sous l’eau, les personnages peinent à remonter à la surface face aux mensonges, aux incompréhensions et aux reproches. Toute cette partie psychologique où l’on découvre les différents points de vue est très intéressante, Barbara Abel excellant à ce sujet. Malheureusement, l’ennui m’a vite rattrapé à la lecture de ce livre.
M’attendant à un véritable thriller, j’ai été déçue non pas du manque de tensions dramatiques mais de rythme. C’est le plus souvent très lent et il faut vraiment accroché avec la manière avec laquelle l’auteure construit son roman. J’ai trop de fois décroché à mesure où Barbara Abel explique son histoire quitte à répéter plusieurs points de son récit afin que le lecteur s’en imprègne au maximum. Je sais maintenant que cette auteure n’est vraiment pas faite pour moi mais je reste certaine du talent de Barbara Abel qui plaira à beaucoup d’autres lecteurs. Je remercie NetGalley et la maison d’édition Belfond pour ce livre.
La distance idéalisait la romance, l’absence de l’aimé en aiguisait le désir.
L’écriture de l’auteure est fluide et réussit à bien retranscrire toute l’aspect psychologique de cette histoire mais j’ai trouvé le rythme particulièrement lent. La manie de l’auteure de contextualiser au maximum (à outrance ?) et à revenir dessus tout au long du roman m’a plus d’une fois ennuyé.
Sortie : mai 2018
Édition : Belfond
459 pages
Ce livre m’intrigue… Malgré ton avis, je tenterai peut-être le coup si je le trouve à la bibli! Bon week end à toi! 🙂
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Il a plu à beaucoup d’autres donc je te conseillerais tout de même de le découvrir. Je me rends compte que le style de l’auteure ne me convient vraiment pas.
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Bon je le note définitivement alors! Merci! 🙂
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Malgré ton bémol, il me fait trèèèèès envie !
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Je te conseille de le lire alors, c’est un bon livre. C’est juste que je n’accroche malheureusement pas au le style de l’auteure mais j’ai lu pas mal de bons avis sur ce nouveau roman.
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Dommage que cela n’ait pas marché 😦 ! J’espère que ta prochaine lecture sera plus intéressante pour toi ❤
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Je n’adhère vraiment pas aux livres de Barbara Abel, maintenant je le sais ^^ Pour le moment, je suis dans quelque chose de tout à fait différent qui pour le coup me plait beaucoup plus ^^
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