Savourant les rares occasions où il peut manger du chocolat, le jeune Charlie espère gagner l’un des tickets gagnants qui lui permettra de visiter la célèbre chocolaterie de Willy Wonka, un inventeur ingénieux et farfelu.
Ce vieux monsieur et cette vieille dame sont les parents de Mr. Bucket. Ils s’appellent grand-papa Joe et grand-maman Joséphine.
Et voici deux autres vieux. Le père et la mère de Mrs. Bucket. Ils s’appellent grand-papa Georges et grand-maman Georgina.
Voici Mrs. Bucket. Voici Mr Bucket. Mr. et Mrs. Bucket ont un petit garçon qui s’appelle Charlie Bucket.
Voici Charlie. Bonjour, Charlie ! Bonjour, bonjour et re-bonjour.
Présent dans le top 100 books d’Enno Vatti, Charlie et la chocolaterie était pour moi le choix idéal pour conclure l’année 2021. Juste après Noël, je ne pouvais pas choisir mieux qu’un conte pour enfants rempli de chocolats et de confiserie. Mais finalement, comme l’adaptation de Tim Burton que j’ai découvert adulte, j’ai trouvé cette histoire complètement oubliable. Il est vrai que pour un lecteur adulte, il est difficile de vraiment s’intéresser à une histoire qui a un ton et un style aussi enfantins.
Nous faisons donc la rencontre de Charlie, un jeune garçon pauvre, et de sa grande famille avec ses parents et ses quatre grands-parents qui habitent tous sous le même toit. Les mamies et les papys se partagent le même lit, seul le père de Charlie travaille et les repas sont toujours les mêmes, à la grande tristesse du garçon qui savoure tous les ans la seule barre de chocolat qu’il peut avoir le jour de son anniversaire. Mais, le petit ne se plaint jamais et surtout, il partage, même quand il n’a pas grand chose. Charlie est un parfait petit ange que beaucoup rêveraient d’avoir à la maison.
On ne peut pas en dire autant de ses quatre futurs camarades, Veruca la peste, Augustus le glouton, Violette la mâcheuse de chewing-gums, et Mike l’accro aux films de western et à la télévision. Suite à un concours que seul Charlie semble avoir gagné à la loyale, tous les cinq sont invités à visiter la chocolaterie du célèbre Willy Wonka, qui a fermé les portes de son entreprise au public depuis des années suite à plusieurs espionnages industriels. Les chocolatiers concurrents devaient effectivement s’ébahir face aux confiseries toutes aussi farfelues les unes que les autres sortant de la chocolaterie Wonka : des chewing-gums qui ne perdent jamais leur goût, des chocolats hilarants, des glaces qui ne fondent jamais, etc… Avec une main-d’œuvre inconnue qui ne sort jamais de la chocolaterie, Will Wonka n’en finit pas de déconcerter le monde entier.
Entrant dans la chocolaterie, les enfants vont alors découvrir le secret de Wonka et vivre quelques péripéties embêtantes. Malheureusement, c’est en ouvrant les portes de la chocolaterie que j’ai commencé à m’ennuyer. Tout n’est plus qu’une succession de punitions farfelues pour les enfants qui n’en font qu’à leur tête, un schéma qui se répète quatre fois jusqu’à ce qu’il n’en reste plus qu’un enfant indemne. Cette histoire pleine de couleurs et de fantaisies plaira sans aucun doute aux plus petits, ces derniers pouvant rêver d’acheter un jour telle ou telle confiserie. Mais la morale de l’histoire est tellement frontale et sans subtilité ni nuance que j’ai fini par me lasser. Pourtant, ce mélange entre comédie bon enfant et drame social avec une famille au bord de la famine est très plaisant au départ.
Un livre pour enfants qui émerveille sûrement les plus petits mais qui me semble à mon niveau parfaitement oubliable. Les personnages n’ont aucune nuance, tout comme l’histoire.
Sortie : juin 2016 (1e éd. : 1967)
Édition : Folio (Junior)
224 pages
N’appréciant déjà que trop peu l’adaptation, je n’étais pas spécialement attiré par l’œuvre d’origine et ton ressenti me confirme que je ne ferais que perdre mon temps en la découvrant à mon tour 😉
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C’est vraiment à lire quand tu es enfant, ou sinon, il y a peu d’intérêt. Mais bon, le film non plus ne m’a pas plu ^^
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Dommage 😕 Perso, j’aime plutôt bien l’adaptation, mais je n’ai jamais lu le roman.
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On va dire que le film est à l’image du roman, même si ce dernier a un ton encore plus enfantin. Si tu as aimé l’adaptation, tu devrais apprécier retrouver la même ambiance dans le livre.
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Mince c’est un de mes préférés de mon enfance, j’espère avoir encore des étoiles dans les yeux quand je le relirai. Cela dit j’ai relu Sacrées sorcières récemment et je retrouve dans ta critique un reproche que j’ai fait à Sacrées sorcières sur le personnage de Jenkins, caricatural, présent là uniquement pour qu’on se moque de lui (avec une bonne dose de grossophobie).
Tu l’avais lu enfant Charlie et la chocolaterie ou pas du tout ?
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Ce roman m’a fait rêver quand j’étais petite. Pourtant, je n’étais pas spécialement gourmande. J’étais touchée par l’histoire de ce petit garçon, amusée par la fantaisie de Willy Wonka et ses confiseries. Roald Dahl avait une imagination débordante. Je trouve ça fabuleux de découvrir « Charlie et la chocolaterie » quand on est enfant. Malgré tout, je comprends que la morale paraisse aujourd’hui très désuète. A la décharge de l’auteur, le roman a été publié en 1964. De l’eau a coulé sous les points mais il faut replacer dans le contexte de l’époque 😉
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