Sophie Greenwood avait rêvé de ce job depuis sa plus tendre enfance. Pourtant, quand dès le premier jour, une rencontre troublante fait remonter à la surface des souvenirs qu’elle aurait préféré laisser enfouis au fond de sa mémoire, Sophie se demande si elle n’a pas commis une erreur en acceptant ce poste. Une erreur fatale. Le doute s’installe. Que manigance son ambitieuse assistante ? Qu’est-il arrivé à son prédécesseur ? Sophie se retrouve dos au mur lorsque son mari et sa fille sont pris à leur tour dans des événements cauchemardesques. Prise dans une course contre la montre alors que tout s’écroule autour d’elle, Sophie n’a plus le choix. Elle doit découvrir la vérité au sujet de son nouvel emploi… avant que celui-ci ne lui coûte la vie.
DU MÊME AUTEUR
– Les Bienheureuses
– Un bon jour pour mourir
Allongée dans mon lit, je gratte la paroi froide en guettant le bruit de ses pas. Je sais qu’il viendra aujourd’hui, et que je n’y peux rien. Je ne peux qu’espérer, prier que le traitement du jour soit psychologique. Un test. Des questions. Je ne peux rien endurer d’autre, pas aujourd’hui.
Pas le tuyau.
Ni la ceinture.
Après quatre ans à s’occuper de sa fille, Sophie décide de retourner dans la vie active et se voit étonnamment offrir un poste au sein de Jackdaw, une maison d’édition anglaise réputée qui est selon elle le job de ses rêves. Passionnée par la littérature et par cette maison de livres jeunesse, Sophie fait rapidement face aux joies de son nouveau poste en tant que directrice marketing. En charge de Cassie, Tracey et Matt, elle va malheureusement être également le témoin direct de quelques déconvenues professionnelles et d’un acharnement venant de la jeune et ambitieuse Cassie à tenter de soutirer toute la réussite professionnelle sur elle.
Alors que Sophie est de plus en plus dépassée par son travail et par la dégradation de sa vie de couple, nous allons pouvoir en apprendre davantage sur le personnage par le biais d’un parallèle sur ses premières années de faculté. Elle se lie rapidement d’amitié avec une autre étudiante, Jasmine Smith qui n’est qu’autre que la petite-fille du PDG de la maison d’édition où Sophie travaille actuellement. Cependant, elle ne voit aucune raison d’apprendre à Franklin Bird, PDG de Jackdaw et grand-père de Jasmine, le lien qui étrangement les unit.
Après la perte mystérieuse de la jeune fille seize ans auparavant, Sophie ne souhaite aucunement faire raviver au retraité des souvenirs malheureux. Mais celle-ci peine à associer l’image maléfique dépeinte par Jasmine à l’université de cet homme quelque peu particulier à celle de patriarche développant au sein de son entreprise une véritable famille. Mark Edwards offre alors un parallèle entre les jeunes années de Sophie et le début de ses épreuves à surmonter en 2015 au sein de l’entreprise éditoriale.
Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il va falloir qu’elle s’accroche. Dès les premiers jours, elle devra faire preuve de nerfs d’acier pour ne pas perdre les pédales du jour au lendemain. Le plus étonnant est de s’apercevoir de la vitesse avec laquelle les événements vont produire un effet boule de neige jusqu’à tout faire basculer. Cassie Saïd, perçue comme la blanche colombe au sein de l’entreprise, devient immédiatement une source de tensions et de conflits pour la nouvelle directrice marketing. Sophie ne sait comment interpréter ses agissements et ses erreurs dites accidentelles. La jeune femme est-elle prête à tout pour monter les échelons ? En tout cas, Sophie va devenir le témoin direct de ce possible plan d’attaque qui en revient à gâcher sa vie.
Bientôt isolée du reste de ses collègues et de son mari, elle ne sait comment plaider sa cause autrement que de découvrir ce qu’il est advenu de Miranda, l’ancienne employée de Jackdaw à son actuel poste et disparue depuis de manière très curieuse. Mais Sophie ne va-t-elle pas précipiter plus rapidement sa chute à vouloir fouiner là où elle ne le devrait pas ? Le lecteur est facilement pris dans ce piège où tout a l’air fait pour entacher la réputation et la santé mentale de Sophie.
On se doute de l’identité du coupable sans pouvoir réellement comprendre ses intentions. Parce que plus l’intrigue se déroule, plus ça devient un peu gros pour une simple histoire d’échelon professionnel. Alors, on vient à essayer de trouver un lien avec le passé de Sophie et ce qui la lie intrinsèquement à Jackdaw et qui pourrait alors expliquer cette descente aux enfers.
Malgré une lecture rapide et limpide, je n’arrêtais pas d’espérer me tromper dans mes conjectures. Car très tôt dans le récit, je me suis mise à imaginer la résolution de tout ce mystère en souhaitant me tromper tellement ça ne pouvait être que prévisible. Le récit semblait s’en rapprocher dangereusement jusqu’à ce que l’auteur parvienne le tour de force de tout faire basculer. Un retournement de situation majeur fait s’éparpiller entièrement le jeu de cartes jusqu’à nous laisser incertain devant la suite des événements.
Mark Edwards a réussi malgré mes craintes à proposer une histoire intéressante et qui réussit à se montrer surprenante. La fin se dévoile comme une succession de péripéties sous tension qui offrent un beau final pour ce thriller dont je n’avais pas encore saisi tout le talent. Je ressors donc de cette lecture agréablement surprise par la tournure des événements et par ce jeu des apparences qui nous pousse à saisir pleinement la psychologie des personnages afin de connaître leur aura profonde. Je remercie Amazon crossing et NetGalley pour cette lecture.
Un thriller qui commence assez banalement et qui réussit ensuite à monter crescendo par la tension autour du personnage principal surmené par les événements. L’auteur promet de bons retournements de situations et des surprises intéressantes.
Sortie : avril 2018
Édition : Amazon Crossing (Autoédition)
476 pages
Ca peut être pas mal à l’occasion !
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J’ai été plutôt surprise, j’avais l’impression que tout était cousu de fil blanc et je me suis fait finalement totalement avoir !
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Il a l’air vraiment sympa, surtout pour la surprise que tu as évoqué!
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Oui je pensais m’attendre à tout dans ce livre, et bien non !
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J’ai Les Clones également dans ma PAL… La science-fiction n’est pas mon genre préféré loin de là, mais six pages, je peux faire effort! Belle semaine !
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Je ne sais pas comment tu as fait pour te tromper de page mais soit ^^
Avec six pages, tu as effectivement pas grand chose à perdre, surtout que c’est intrigant et pas si irréaliste que ça en y réfléchissant. Bonne lecture !
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