Mettant la main sur la carte de l’Île au trésor, le jeune Jim Hawkins embarque pour une aventure qui ne manque ni de surprises ni de dangers. Accompagné du docteur Livesey, du chevalier Trelawney et du capitaine Smolett, Jim devra garder à l’œil l’équipage qui pourrait bientôt être séduit par les paroles de l’ancien pirate Long John Silver.
DU MÊME AUTEUR
– L’Étrange Cas du docteur Jekyll et de M. Hyde
On me demanda de raconter tout ce qui se rapporte à mes aventures dans l’île au Trésor, – tout, depuis le commencement jusqu’à la fin, – en ne réservant que la vraie position géographique de l’île, et cela par la raison qu’il s’y trouve encore des richesses enfouies.
Classique anglais incontournable, L’Île au trésor est le roman d’aventure et de piraterie par excellence. Périple maritime, chasse au trésor, mutinerie, combats, énigmes, etc., tous les ingrédients sont présents pour produire un récit captivant. L’histoire commence avec Jim Hawkins un jeune homme travaillant dans l’auberge de ses parents. Nous contant son aventure singulière, il reprend point par point ce qu’il a amené à embarquer pour l’Île au trésor.
Prenant ses quartiers à l’auberge des Hawkins, un pirate vit là-bas de rhum et de chansons tout en faisant régner la terreur au sein de son nouvel environnement. À la mort du vieux flibustier, Jim récupère dans son coffre une étrange carte. Recherchée par d’autres pirates, elle révèle toute sa valeur : la carte indique l’emplacement du trésor du célèbre capitaine Flint. Partant alors avec ses nouveaux compagnons, le docteur Livesey et le chevalier Trelawney, Jim espère bien retrouver le trésor. Embarquant avec tout un équipage, les trois gentilshommes doutent peu de leurs nouveaux hommes. Cependant, certains ont un passé trouble, liés fortement au pirate Flint, notamment le nouveau cuisinier à une jambe, Long John Silver. Charismatique et aux paroles séduisantes, Silver pourrait très bien rallier des hommes pour parvenir au trésor.
À ce moment, une lueur tomba sur moi, au fond de la barrique, et, levant les yeux, je vis la lune qui argentait le mât de misaine et brillait, blanche, sur le lof de la grand-voile. Et, presque au même instant, la voix de la vigie lança ce cri : « Terre ! ».
Tout le monde veut une part du gâteau, le sang coulera donc à flots pour en obtenir une grande part. Robert Louis Stevenson ne manque pas de talent pour rendre son histoire convaincante et entière. Nous cernons rapidement les personnages, l’aspérité des uns comme la bonté et le courage des autres. Silver, homme roublard aux nombreuses facettes, fascine par sa facilité à retomber sur ses pattes et à changer de ton pour être sûr d’obtenir ce qu’il désire. Le plus étonnant reste bien Jim Hawkins, jeune gringalet vite intimidé, qui devient un véritable aventurier tout au long de ce voyage sur l’océan. Redoublant de courage et d’intrépidité, on est agréablement surpris par ses prises de risques qui vont, le plus souvent, faire la différence.
Le récit manque toutefois de rythme. L’auteur aime les descriptions détaillées afin d’étoffer son histoire. Néanmoins, certains détails vont parfois plus alourdir la lecture que la faire avancer sur de bons rails. Robert Louis Stevenson a le sens de la formule mais, pour un récit d’aventure, L’Île au trésor manque cruellement de dynamisme. S’il n’est pas dénué de péripéties, ces dernières sont souvent rapidement noyées au milieu de descriptions trop longues. L’Île au trésor reste un roman à découvrir pour ses personnages et son histoire remplie de pirates, d’iode et de poudre à canons.
Nous étions quinze sur le coffre à l’homme mort,
Yo-ho-ho ! et une bouteille de rhum !
La boisson et le diable ont emporté les autres,
Yo-ho-ho ! et une bouteille de rhum !
Avec une aventure en mer comptant pirates, mutinerie et quête d’un trésor, Robert Louis Stevenson produit un roman d’aventure très sympathique grâce à des personnages comme le vieux et rusé John Silver et le jeune Hawkins bravant le danger tout au long de cette histoire. Le récit manque tout de même de rythme et l’auteur se noie parfois dans des descriptions trop détaillées.
Sortie : octobre 2020 (1e éd. : 1883)
Édition : Panini (Books)
416 pages
Malgré le manque de rythme, je vois que tu as été charmé par cette lecture. Je la note donc dans ma découverte des classiques 😉
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J’ai vraiment du mal avec le style de l’auteur mais l’histoire est sympathique. Ça manque souvent d’énergie, des chapitres sont plus longs à lire que d’autres, heureusement que les personnages sont intéressants finalement.
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