Alors qu’une femme est retrouvée morte étranglée quelques jours avant Noël, deux officiers de police commence leur enquête avec rapidement un suspect, le voisin de la victime.
Près de l’école il y a un pont. Pour se rendre sur les terrains de sport de l’autre côté de l’estuaire, les garçons doivent le franchir. Ce qu’ils font trois fois par semaine qu’il vente, qu’il pleuve ou qu’il grêle. Il faut vraiment qu’il tombe des cordes pour qu’un événement soit annulé, même s’il s’agit d’un vulgaire match de rattrapage.
Si vous vous attendez à un roman purement policier, vous risquez d’être déçue par Jetez-moi aux chiens. En tout cas, moi, je l’ai été. Ce livre n’était pas du tout ce que je prévoyais et si, le plus souvent, j’aime être surprise, le style de Patrick McGuinness m’a laissée totalement imperméable. Je n’ai pas cessé de me perdre dans les méandres du personnage principal, policier en charge d’une nouvelle enquête criminelle. Je décrochais à chaque page tellement l’auteur partait, selon moi, dans trop de sens à la fois.
Mélangeant passé et présent en quelques lignes, on peut être vite perdu. Mais c’est surtout la proportion de l’auteur à planter l’histoire avec cette nouvelle enquête et à la raccrocher à chaque fois à la vie personnelle du personnage central avec métaphores et souvenirs qui m’a totalement déstabilisée. Je n’arrêtais pas de me demander ce que ces épisodes antérieurs apportaient à l’intrigue, s’ils étaient nécessaires faute d’être intéressants.
À mesure où l’enquête avance, l’intrigue devient plus palpable mais le style très froid manque d’insuffler aux protagonistes un peu d’humanité pour que je puisse m’y attacher. J’ai trouvé ces derniers finalement caricaturaux. J’avoue avoir lu une bonne partie en diagonale tellement je n’accrochais à pratiquement rien. Pourtant, l’intrigue est là, certaines idées sont bonnes mais cet auteur n’est pas fait pour moi. Merci tout de même à NetGalleye t aux édition 10/18 pour cette lecture.
Il faut adhérer à l’ambiance très particulière qui suit moins l’enquête policière que les réflexions très bavardes du narrateur. On sort souvent de l’intrigue principale pour parler de choses annexes qui n’ont pas forcément d’utilité ou d’intérêt, je suis totalement sortie de ce livre, surtout que les personnages sont assez caricaturaux.
Sortie : 2022 (1e éd. : 2020)
Édition : 10/18
384 pages