Alors que les hommes sont maîtres absolus sur Terre, une menace les transforment subitement en proies : les Martiens débarquent et viennent pour exterminer tout sur leur passage.
DU MÊME AUTEUR
– La Machine à explorer le temps
– L’Homme invisible
Personne n’aurait cru dans les dernières années du dix-neuvième siècle, que les choses humaines fussent observées, de la façon la plus pénétrante et la plus attentive, par des intelligences supérieures aux intelligences humaines et cependant mortelles comme elles ; que, tandis que les hommes s’absorbaient dans leurs occupations, ils étaient examinés et étudiés d’aussi près peut-être qu’un savant peut étudier avec un microscope les créatures transitoires qui pullulent et se multiplient dans une goutte d’eau.
Texte novateur dans la littérature de science-fiction, La Guerre des mondes est l’un des romans les plus connus de H.G. Wells, aux côtés de La Machine à explorer le temps et de L’Homme invisible. L’écrivain prenait plaisir à connecter fiction et science (notamment en franchissant les limites de cette dernière). Et c’est encore le cas avec La Guerre des mondes, livre dans lequel est décrit une invasion extra-terrestre qui tourne rapidement au drame humain.
Alors que ces êtres grands de plusieurs mètres, tentaculaires et armés de métaux atterrissent sur Terre pour attaquer, les hommes et les femmes, devenus alors des proies, ne savent pas comment réagir. Leur vision du monde est totalement bouleversée et leur survie devient incertaine. Si certains se laissent avoir par leur curiosité à avancer vers le danger, la plupart fuit ces monstres sans parole. L’exode commence alors pour l’être humain qui a toujours eu l’habitude de conquérir et non d’être conquis.
C’est comme les hommes avec les fourmis. À un endroit, les fourmis installent leurs cités et leurs galeries ; elles y vivent, elles font des guerres et des révolutions, jusqu’au moment où les hommes les trouvent sur leur chemin, et ils en débarrassent le passage. C’est ce qui se produit maintenant – nous ne sommes que des fourmis.
Étonnamment, notre narrateur fait partie de ceux qui veulent en découvrir davantage sur les nouveaux ennemis des Terriens, quitte à s’en approcher d’un peu trop près. Nous sera également raconté à quelques reprises le point de vue de son frère fuyant sa ville comme beaucoup d’autres habitants. Si les réflexions sociologiques et métaphysiques m’avaient bien intriguée en début de récit, j’ai malheureusement vite déchanté.
A l’instar de L’Homme invisible, La Guerre des mondes souffre sans doute d’un style vieillot et d’un rythme inexistant. Finalement, nous sommes rarement en contact des extraterrestres pour davantage être témoins du départ précipité des hommes et femmes victimes de ces brutales attaques. Ce n’est pas pour cela que l’on se sentira proche de ces derniers, notamment de notre personnage principal qui est totalement inconscient, jusqu’à parfois franchir les limites de la bêtise. À lire des classiques de science-fiction, on peut vite s’apercevoir de l’évolution fulgurante du genre en moins de deux siècles, quitte à rendre certains de ces incontournables dépassés.
L’orage avait débarrassé le ciel, et par-dessus la fumée de la campagne incendiée, Mars, comme un petit point, brillait d’une lueur affaiblie en descendant vers l’ouest.
Un classique de la science-fiction qui m’a paru trop désuet dans son écriture pour réellement me transporter et m’intriguer.
Sortie : 2021 (1e éd. : 1900)
Édition : RBA (Les Maîtres du fantastique)
Genre : Science-fiction
255 pages
ah, c’est dommage, perso j’avais beaucoup aimé le style ^^
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Un classique que je n’ai pas lu et ton avis ne me donne pas spécialement envie d’y remédier 😛
J’en ai vu l’adaptation de Steven Spielberg, avec Tom Cruise, ça me suffira pour un temps.
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Et dire que je ne l’ai toujours pas lu !
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